Le président du Stade de Reims a accusé Olivier Létang d'être intervenu dans le vestiaire de l'arbitre lors du match entre le club champenois et le LOSC. Mais tout cela est faux.
L'arbitrage est au coeur de bien des débats actuellement en Ligue 1, et cela commence à provoquer des polémiques dont certaines sont totalement injustifiées. Dernière en date, celle provoquée par Jean-Pierre Caillot, après la défaite de sa formation samedi contre Lille (0-1) à Auguste-Delaune. Dans la foulée de ce résultat négatif, le patron du Stade de Reims avait accusé, dans la presse locale, Olivier Létang d'avoir fait pression sur l'arbitre en s'invitant dans le vestiaire à la pause. « A la pause, les arbitres ont reçu la visite du président lillois dans leur vestiaire. Je pense que ce n'est pas anodin. Selon ce que je sais, il aurait souhaité que notre défenseur Thérence Koudou reçoive un carton rouge plutôt qu'un jaune sur sa faute du début de match. Coup de pression ou pas, toujours est-il que l'arbitre est complètement sorti de son match en deuxième mi-temps, oubliant de siffler un penalty », affirmait Jean-Pierre Caillot. Cependant, la réalité est tout autre, révèle L'Equipe, qui envoie à la casse la version du dirigeant rémois.
Le patron du LOSC n'a pas dérapé à Reims
𝙑𝙞𝙘𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 !!
— LOSC (@losclive) March 2, 2024
Nos Dogues repartent avec les trois points dans cette partie marquée par le but de Jonathan David 😍#SDRLOSC 0-1 | 90’
Si Olivier Létang a bien rencontré Jérémy Stinat et ses assistants, c'est 30 minutes après le coup de sifflet final de la rencontre et pas à la pause. De plus, il n'est pas venu de sa propre initiative dans le vestiaire des arbitres, mais aurait demandé l'autorisation à ces derniers via les délégués de la LFP, lesquels auraient assisté à la discussion afin de ne pas laisser place à des supputations sur la teneur des propos du dirigeant de Lille. « Il est reparti satisfait des explications qui lui ont été données et il était très aimable et cordial avec ses interlocuteurs », précise le quotidien sportif, tordant ainsi le cou à la déclaration de Jean-Pierre Caillot qui dans le feu de l'action s'est probablement trompé sur le timing de cette rencontre. De quoi remettre sur le devant de la scène la relation dirigeants-arbitres pendant et après les matchs.