A la tête du LOSC depuis l’éviction de Gérard Lopez au cours de la saison dernière, Olivier Létang a évoqué dans La Voix des Sports la situation économique des Dogues.
Tancé par Gérard Lopez sur RMC la semaine dernière, Olivier Létang a répondu. Et le président du LOSC n’y a pas été avec le dos de la cuillère pour taper sur l’ex-patron de Lille, qu’il a clairement accusé de mauvaise gestion en balançant des chiffres qui risquent de faire froid dans le dos des supporters nordistes. « Il faut arrêter de raconter des histoires et dire la vérité. Pour revenir sur le LOSC, quand un club génère un déficit opérationnel, structurel et présente une dette hors financière au 31 décembre 2020 de 160 millions d’euros avec un cash disponible de 9 millions d’euros » a d’abord lancé l’ancien dirigeant du Stade Rennais et du Paris Saint-Germain.
Les vérités de Letang sur les finances du LOSC
Olivier Létang a par la suite évoqué le très médiatisé transfert de Victor Osimhen à Naples. Jusqu’alors, on pensait que ce transfert avait rapporté 81 millions d’euros à Lille. C’est en réalité très loin d’être le cas selon le président du LOSC, dont les détails du deal avec Naples pour l’international nigérian risquent, de nouveau, de froisser les supporters lillois. « Au départ, tout le monde pense que la vente d’Osimhen, c’est 81 millions d’euros. Mais la vente, c’est 68 millions d’euros. Comme vous le savez, 4 joueurs de Naples sont arrivés en contrepartie. La valorisation de ces joueurs en cumulé, c’est selon les acteurs spécialistes, 500 000 €. Or, ces quatre joueurs ont été achetés 20 millions d’euros. A cela viennent s’ajouter des choses dont je ne peux pas vous parler puisque notre commissaire aux comptes a fait des révélations au Procureur de la République. J’ai aussi entendu qu’aucun agent n’avait été mandaté, or le 27 juillet 2020 un agent a bien été mandaté le jour de la signature le 27 juillet 2020. C’est factuel aussi ça, donc il faut arrêter de vouloir mentir et manipuler » a lancé le président lillois, pour qui tout n’était donc pas si rose que cela dans la gestion de Gérard Lopez à Lille, malgré le recrutement de jeunes joueurs à fort potentiel et de belles ventes sur le marché des transferts.