Le LOSC a livré une prestation très décevante à Clermont samedi après-midi (1-0). A la fin du match, le président Olivier Létang a exprimé publiquement sa colère contre son équipe.
Avec ce résultat à Clermont, Lille a récolté sa quatrième défaite de la saison, en dix petites journées seulement. A titre de comparaison, l’équipe de Christophe Galtier championne la saison dernière n’avait perdu que trois fois en 38 matchs. Jocelyn Gourvennec fait donc déjà pire, à un peu plus d’un quart du championnat. Le LOSC se retrouve déjà dans le ventre mou de Ligue 1. Un classement pas du tout en adéquation avec les ambitions du club. Pourtant, Lille avait enchaîné trois victoires consécutives en championnat dont une très convaincante contre l’OM avant la trêve internationale. A Clermont qui n’avait plus gagné depuis deux mois, Lille est retombé dans ses travers du début de saison. Olivier Létang a détesté la performance des hommes. Il l’a bien fait savoir au micro d’Amazon Prime à la fin du match.
🗣️ Olivier Létang - "En terme de contenu on a touché le fond." Défaite 1-0 du @losclive face à @ClermontFoot. #CF63LOSC #Ligue1UberEats pic.twitter.com/nxN09VkE4X
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) October 16, 2021
« On a touché le fond »
« On était sur une bonne dynamique. Mais ce soir en termes de contenu, on a touché le fond, on a été très mauvais. Quand vous avez une pauvreté individuelle et collective comme on a eu aujourd'hui, vous ne pouvez prétendre à rien au haut niveau. Les garçons n'ont pas fait le nécessaire pour qu'on ramène au moins un point. C'est une victoire méritée de Clermont. Il faut revenir très vite dès mercredi, on attend une réaction. On a une double confrontation contre Séville, qui est probablement la meilleure équipe du groupe. Quant à l'impact de la trêve internationale, on peut le regretter, mais il ne faut pas se cacher derrière ça », s’est agacé le président du LOSC, remonté. Le message est clair : les joueurs doivent se racheter et se relancer en Ligue des champions mercredi, à domicile, contre Séville. Les « Dogues » ont un gros coup à faire.