Même si la manière n'étais pas au rendez-vous, Lille a su gérer l’après-Liverpool en s’imposant 1-0 devant Grenoble pour revenir dans la mêlée pour l’Europe.
Liverpool, Grenoble, même combat. Efficace à défaut de se montrer aussi inspiré qu’au début de l’hiver, les Lillois ont conquis un succès surtout précieux face à Grenoble et un peu chanceux puisque la différence s’est faite sur un but contre son camp de Cesar. Mais la meilleure attaque de Ligue 1 doit aussi savoir s’aider des coups de pouce adverse pour tenir le rythme lorsque plusieurs de ses éléments (Gervinho, De Melo) sont à l’infirmerie. Et au final, ce succès remet Lille à hauteur de Lyon.
« C'était doublement compliqué. Ca l'est toujours quand vous jouez la lanterne rouge. Ca l'est doublement quand le match suit la Coupe d'Europe. Ce n'est pas propre au LOSC. C'est valable pour toutes les équipes. Ca rehausse la performance de l'équipe et la valeur de cette victoire. On s'attendait à ce qui s'est passé en première période. C'est ce que j'ai dit aux garçons à la mi-temps. On entendait gagner ce match et on savait qu'un but pouvait suffire. On a eu la bonne idée de marquer vite en deuxième période. Ensuite j'ai trouvé cette deuxième période très intéressante. Ce but, auquel on pouvait s'accrocher, nous a mentalement boostés. On aurait eu une fin de match un peu plus tranquille si le magnifique but d'Eden Hazard, dans sa conception, avait été logiquement accordé. J'ai aimé le tempérament de mon équipe. Elle essaye de garder sa philosophie de jeu sur un terrain qui devient très compliqué à jouer », a souligné Rudi Garcia, qui sait qu’avec deux déplacements à Liverpool puis Bordeaux cette semaine, ce succès à Grenoble avait grande valeur pour bien lancer les débats.