L'entraîneur lillois a donné sa version des faits après les sursauts provoqués par sa présence dans le vestiaire de l'arbitre à la mi-temps du match à Boulogne.
Rudi Garcia n’apprécie que modérément de se retrouver au milieu d’une polémique liée à l’arbitrage du match entre Boulogne-sur-Mer et Lille, dimanche dernier au stade de la Libération. Un dirigeant de l’USBCO avait expliqué que l’entraîneur du LOSC s’était invité dans le vestiaire des arbitres avant d’en être délogé par les délégués que ce dirigeant avait alertés. Mardi, le coach nordiste a donné sa version des faits et mis clairement les choses au point.
« Je suis effectivement allé voir les arbitres du match. Je souhaitais simplement leur demander de veiller à l’intégrité physique de mes joueurs, rien d’autre. Car Nicolas Plestan, blessé, n’a pas pu revenir sur la pelouse pour la seconde période. Maintenant, je n’ai pas eu le temps de m’exprimer auprès de l’arbitre, Pascal Viléo : il m’a demandé de regagner le vestiaire de mon équipe. Ça ne va pas plus loin. Je suis désolé si mon passage dans le vestiaire des arbitres a pu déranger. Maintenant, j’ai lu des propos choquants à mon encontre dans la presse aujourd’hui. Je n’accepte pas que l’on puisse remettre en cause mon honnêteté. Franchement, je ne comprends pas vraiment le sens de cette polémique qui - à mon sens - n’a pas lieu d’être. Pour moi, la polémique est close à partir du moment où je me suis exprimé sur le sujet. On n’a pas de temps à perdre avec ça. Ce qui m’intéresse, c’est le terrain. Je pense qu’il serait temps de revenir à l’essentiel, à savoir que le LOSC a gagné ses deux derniers matchs à Prague, puis à Boulogne, en marquant huit buts », a lancé Rudi Garcia, visiblement agacé de se retrouver au centre d’un débat d’actualité au sein du football français.