La polémique engendrée par l’arbitrage de Nicolas Rainville vendredi soir lors du match Lens-PSG au Stade de France a remis un coup de projecteur sur les hommes en noir, provoquant même l’intervention du secrétaire d’Etat aux Sports. Tirant le bilan de tout cela, Pierre Ménès a dit tout le mal qu’il pensait des décisions de l’arbitre, réclamant à la Direction nationale de l’arbitrage qu’elle prenne enfin compte de la faiblesse parfois inquiétante de nos officiels, ce Lens-PSG n’étant pas le premier match concerné par ces problèmes. Le consultant réclame des mesures et vite.
« La dixième journée a débuté avec un Lens - PSG où les Lensois ont comme toujours montré leur courage. Malheureusement, derrière, le match a été pourri, saccagé, massacré par un arbitre dépassé par les événements et rongé par la trouille et le doute. Reprenons les faits un par un. Je pense qu'il y a penalty sur Cavani. Gbamin n'avait pas à le pousser comme il l'a fait puisque l'Uruguayen ne pouvait pas avoir le ballon. Le deuxième jaune, synonyme de rouge, n'a pas de sens.Et que dire de l'expulsion de Cavani ? Un arbitre a le droit d'être mauvais, certes, mais il a aussi le droit de s'intéresser un minimum au football. Si on regarde tous les buts de l'attaquant parisien, que ce soit au Parc ou à Amsterdam, il a toujours fait ce geste du tireur d'élite. Je ne pense pas qu'il y ait la moindre intention de chambrer ou alors, quand il a marqué contre Lyon, c'est de son propre public qu'il s'est moqué... Derrière, il est expulsé pour une main posée sur le bras de l'arbitre. Ridicule. Évidemment, comme Edinson Cavani est un joueur de renommée internationale, ces images vont faire le tour du monde et couvrir de ridicule l'arbitrage français. L'expulsion de Le Moigne était, elle aussi, extrêmement prématurée. En trois minutes, il a gâché la fête et massacré un match. Désormais, c'est à la direction de l'arbitrage français de prendre des mesures parce que, quand un joueur fait une prestation de ce genre, il se retrouve en CFA ou dans les tribunes la semaine d'après », fait remarquer, sur son blog, Pierre Ménès, qui s’agace ouvertement de cette passivité des instances du football.