Le propriétaire du RC Lens a jeté un énorme pavé dans la mare dimanche en annonçant que compte tenu des récents événements il allait faire valser les têtes au sein du club nordiste. En première ligne, Gervais Martel a confié ce lundi dans l’Equipe qu’il ne se sentait pas visé par les menaces d’Hafiz Mammadov, affirmant que ce dernier ne lui avait pas parlé d’une quelconque révolution à Lens.
« Je ne me sens pas personnellement menacé. J'ai vingt-cinq ans d'expérience dans le métier. Je ne peux pas changer des choses qui sont légitimes, c'est-à-dire un certain fonctionnement de la DNCG qui a des demandes précises et un timing précis. Il est peut-être plus facile de travailler avec Sheffield Wednesday. Moi, je travaille dix-huit heures sur vingt-quatre pour que Lens soit intégré en L 1. Si Hafiz Mammadov n'était pas venu, il n'y aurait plus de RC Lens. Hafiz précise bien que tout va bien se passer cette semaine avec la DNCG. J'ai passé huit jours avec lui la semaine passée. Nous n'avons pas évoqué le management du club (…) Il rappelle bien ce qu'il a apporté et ce qui va être fait. Il n'y a pas de souci là-dessus. Des changements ? S'il le souhaite, il m'en parlera », a confié, dans le quotidien sportif, le président du RC Lens, qui en profite pour renouveler sa confiance en Antoine Kombouaré, malgré la position très rigide de ce dernier, lequel a refusé de reprendre les commandes à l’entraînement estimant que la situation du club était confuse.