Accroché au Havre (0-0) vendredi en Ligue 1, le Racing Club de Lens s’en sort plutôt bien. Les Sang et Or auraient presque mérité de s’incliner à cause d’un manque de générosité.
Le Racing Club de Lens aurait pu se donner de l’air. En cas de victoire au Havre, le vice-champion de France en titre aurait pris ses distances avec la zone de relégation. Encore fallait-il mettre les ingrédients nécessaires pour battre le promu. Comme en tout début de saison, les Sang et Or n’ont pas effectué les efforts suffisants. D’où l’inquiétude du journaliste Laurent Mazure après cette rencontre de la 9e journée de Ligue 1.
Hier, l'inquiétude ne vient pas tant du fait de ne pas gagner, mais d'avoir vu un #Rclens retomber dans des travers que l'on avait plus vus depuis Monaco. Comme une vraie piqûre de rappel. https://t.co/nZZERIiZat
— Laurent Mazure (@Laurentmazure) October 21, 2023
« Comptablement, le RC Lens est sur un rythme de deux points par match depuis Toulouse, ce qui est en temps normal un rythme d'européen, a d’abord commenté l’observateur sur X. Mais août va continuer à peser très longtemps. Au minimum jusqu'à la trêve hivernale, où l'objectif est de s'éloigner de la zone rouge, avant de tenter de remonter sur la phase retour. Hier, l'inquiétude ne vient pas tant du fait de ne pas gagner, mais d'avoir vu un RC Lens retomber dans des travers que l'on n'avait plus vus depuis Monaco (défaite 3-0). Comme une vraie piqûre de rappel. »
Haise confirme un manque d'efforts
Pour appuyer ses propos, le journaliste a donné une statistique accablante. « Au Havre, le RC Lens a réalisé son plus faible nombre de sprints sur une rencontre cette saison, et de loin par rapport à sa moyenne, a-t-il souligné. Avant-dernier match également en termes de courses à haute intensité. » On comprend mieux la frustration de Franck Haise. « Ce n'est pas un problème physique. Il n'y a pas que la technique, dans le football il y a aussi une intensité à mettre dans les duels, les replacements, les courses... Et il en a manqué beaucoup trop en première mi-temps. (...) On n'a pas les moyens de faire des matchs à moitié », critiquait l’entraîneur lensois qui a dû secouer ses hommes à la pause.