Longue et dure. Voilà ce qui peut symboliser la saison du RC Lens en Ligue 1. Plongés dans la crise par les errements financiers de leurs dirigeants, les joueurs lensois savaient d’avance que le maintien serait difficile à obtenir. Et hélas pour le RCL, les résultats le confirment puisqu’après la défaite contre Rennes, dans un stade d’Amiens de moins en moins rempli, la formation d’Antoine Kombouaré reste à la 19e place, à égalité avec Metz, et pointe à sept points, et peut-être plus, de la zone de maintien, Evian TG, 17e, ayant un match en retard à jouer. Dans la Voix du Nord, Ahmed Kantari admet qu’il sait bien ce qu’il manque à ses coéquipiers et lui pour espérer s’en sortir.
« Est-ce que cela peut s’expliquer ? Il nous manque peut-être du sang frais, on le voit avec Evian et Caen : ce sont les recrues qui marquent. Elles permettent de booster l’équipe alors que de notre côté il y a de l’usure. Dans ce groupe, personne ne se cache, personne ne triche, mais on est limité par notre quantité plus que par notre qualité. On demande beaucoup à des jeunes joueurs et le championnat est long et éprouvant. Il faut faire abstraction de l’enjeu, mais on a besoin d’un déclic, que le ballon franchisse enfin la ligne. On met les ingrédients, mais ça ne veut pas tourner, c’est dur, mais on va se remettre au travail, sans forcément changer notre manière de jouer. Il faut garder les principes que l’on a et cela va bien finir par tourner dans le bon sens pour nous. Il suffit de voir le classement pour constater que la situation est compliquée, mais il ne sert à rien de se rajouter du doute. On va continuer à se battre jusqu’au bout », promet, dans le quotidien régional, le défenseur du RC Lens, qui est conscient que les deux prochaines journées seront compliquées. En effet, le club de Gervais Martel se déplacera samedi prochain au Parc des Princes pour y défier le PSG, avant d’accueillir une semaine plus tard le TFC qui est désormais relégable.