Contrairement à Luzenac, le RC Lens en a terminé avec les batailles devant les tribunaux pour faire respecter ses performances sportives. Car les Sang et Or disputent bel et bien le championnat de Ligue 1, contre l’avis de la DNCG et de sa commission d’appel qui avaient interdit la montée du RCL. Autant dire que le gendarme financier du football français garde le club artésien dans le collimateur, surtout depuis qu’il a interdit le promu de recrutement cet été. En effet, le président de la DNCG Richard Olivier ne comprend toujours pas la décision du CNOSF et de la FFF qui, selon lui, ne font que retarder l’échéance pour le RCL, comme ce fut le cas pour Le Mans.
« Lens ira-t-il au bout de la saison ? Je ne le crois pas, malheureusement, a estimé le patron de la DNCG dans l'Equipe. Les faits nous ont toujours donné raison. Pour moi, le grain de sable, c’est la médiation du CNOSF. Elle introduit une instabilité parce que ses critères de lecture ne sont pas les mêmes, elle permet à des clubs de produire de nouvelles pièces par rapport à l’échéance fixée à l’origine. Pour moi, c’est le cas du Mans il y a deux ans. C’est le comité exécutif de la FFF, sur proposition du CNOSF, qui a repêché Le Mans. Vous savez comment ça s’est fini (liquidation judiciaire). Et encore, si Le Mans était tombé en cours de saison, on aurait pu ne pas connaître le champion pendant plusieurs années car on aurait eu des procès en cascade. » Tant que le mystérieux propriétaire Hafiz Mammadov n’éclaircira pas la situation financière de son club, la menace planera sur le RCL et sur la Ligue 1.