Accusé de « corruption privée et recel d’abus de bien sociaux », Gervais Martel a été relaxé par le tribunal correctionnel d'Arras ce jeudi.
Le président du Racing Club de Lens était en effet poursuivi après avoir reçu trois chèques d'un montant total de 4 millions d'euros de la part de sociétés de construction, à qui le dirigeant avait promis un rôle dans la rénovation du stade Bollaert. Mais après enquête, il s'est avéré qu'une grosse partie de cette somme avait été dépensée par Martel à des fins personnelles. C'est pourquoi le parquet avait requis quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende, en vain.
« Il y a eu une relaxe générale, a confirmé à l'AFP l'avocat de Martel, Didier Robiquet. Il n'y avait aucune infraction pénale ou irrégularité dans l'opération qui avait été établie entre ces personnes, il n'y a ni corrupteur ni corrompu dans ce dossier. J'ai eu brièvement mon client au téléphone, évidemment il est satisfait car il était moins optimiste que ses avocats ne comprenant rien au problème. » A noter que les sociétés concernées, Rabot-Dutilleul et MM. Beauchamps, ont également été relaxées.