Les Nordistes ne sont pas mécontents de leur match nul obtenu à Paris (1-1) au cours d’un match où ils reconnaissent avoir souffert.
Lens est venu prendre ce qu’il était venu chercher au Parc des Princes ce mercredi. Face à une équipe parisienne qui avait absolument besoin de s’imposer pour recoller au peloton de tête, les Artésiens ont tout d’abord résisté, avant de répondre à l’ouverture du score parisienne au moment où ils étaient le moins attendu : juste après le but. Un petit miracle pour Jean-Guy Wallemme, qui reconnait que son équipe a été mise très souvent en difficulté.
« On était venus pour faire un résultat. On s'attendait à un début de match où le PSG allait venir nous chercher. J'avais demandé à mes joueurs de ne pas se faire acculer, et de fermer Makelele-Clément dans la relance. On l'a fait en première mi-temps, on était plus en danger en seconde: ils sont venus nous chercher plus haut et avec le terrain, ça favorisait les mauvaises relances, comme sur leur but. Mes joueurs m'ont dit qu'ils avaient été impressionnés par leur pressing en deuxième mi-temps. Entre le doute et la confiance, il n'y a pas un grand écart pour eux, on le savait. J'étais étonné qu'ils viennent nous acculer à nouveau en deuxième mi-temps, mais c'était peut-être leur volonté. On a marqué sur un contre. On se met souvent au niveau de notre adversaire, on l'a fait contre Marseille et contre Boulogne, avec tout le respect que j'ai pour eux. On vient de loin. Prendre un point, en plus en étant menés au score, c'est un bon point. Il y a un deuxième championnat qui s'annonce, avec le mercato et la Coupe d'Afrique, et on va perdre des joueurs, donc prenons le maximum de points avant la trêve », a demandé le technicien lensois, dont l’équipe compte désormais sept points d’avance sur la relégation.