Bien parti pour conserver sa deuxième place de Ligue 1, le Racing Club de Lens s’appuie sur un recrutement pertinent. Le club artésien se trompe rarement grâce aux habitudes de son entraîneur et manager Franck Haise.
En début de saison, peu sont ceux qui auraient envoyé le Racing Club de Lens en Ligue des Champions. C’est pourtant bien le scénario qui se dessine pour l’actuel deuxième de Ligue 1. A deux journées de la fin, les Sang et Or comptent cinq points d’avance sur leur concurrent marseillais, notamment grâce à un recrutement pertinent et orchestré par Franck Haise.
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— Racing Club de Lens (@RCLens) May 22, 2023
« Le club a choisi des bonnes personnes. Des locomotives fiables qui rayonnent dans l’effectif, s’est réjoui l’entraîneur lensois dans le Journal du Dimanche. En amont du recrutement, on essaie de glaner le maximum d’infos sur la vie de famille, la trace laissée dans les clubs précédents. J’essaie d’avoir toujours un joueur en visio, une fois ou deux. Des traits de personnalité se manifestent. »
« Après, on essaie de travailler sérieusement et dans la bonne humeur, a confié le technicien. C’est bateau mais c’est notre ligne directrice. J’y crois beaucoup. Une des premières choses que je leur dis : jouez avec le sourire. Par contre, il faut bosser très fort. » Le message de Franck Haise passe bien. D’autant que le coach possède un certain pouvoir en interne. Il est effectivement le seul manager général du championnat.
L'autre casquette de Franck Haise
« Le travail reste collectif. On a un conseil de direction. J’aide les responsables de la formation ou de la section féminine mais je ne fais pas leur travail. Grâce à cette deuxième casquette, je peux m’extraire du très court terme. Je ne suis plus seulement focalisé sur l’entraînement ou le match d’après mais sur une vision globale à trois ou cinq ans. C’est top de regarder plus loin que le bout de son nez. Pour autant, je n’ai jamais eu de plan de carrière : ce serait le meilleur moyen d’être déçu. Je ne sais même pas si je serai encore entraîneur dans trois ans », a conclu Franck Haise, forcément impatient de disputer la Ligue des Champions la saison prochaine.