Président légendaire du RC Lens, Gervais Martel sort un ouvrage, Y'a rien qui va mal, dans lequel il avoue avoir perdu tout son argent dans la gestion du club nordiste.
Figure indissociable du club de Lens, qui affrontera le PSV ce mercredi en Ligue des champions, Gervais Martel a connu des hauts et des bas lorsqu'il a dirigé les Sang et Or, d'abord entre 1988 et 2012, puis entre 2013 et 2017. Mais dans un livre qu'il a rédigé avec Bernard Lions, journaliste de L'Equipe, l'ancien patron de Lens avoue que s'il s'est régalé à diriger un tel club, il y a laissé d'énormes plumes. Au point de même de tout perdre et de se retrouver à la rue et en pleine galère financière. Mais, Gervais Martel avoue cependant ne pas regretter son incroyable investissement dans le RC Lens et ce qu'il a eu en retour, à savoir l'amour du peuple lensois.
Martel était à la rue, il ne pleure pas
#GervaisMartel passe à confesse, avec humour et tendresse. Son autobiographie est à lire à partir de ce vendredi 3 novembre. Ouaaaaaais ! @RCLens @EnExergue pic.twitter.com/yWW4Fj4bJh
— Bernard Lions (@BernardLions) November 2, 2023
Se confiant dans Le Parisien, sur son incroyable vie à Lens, Gervais Martel est droit dans ses bottes, même s'il a pris cette brutale descente aux enfers. « Comment je vis le fait d’avoir perdu toute ma fortune ? Je m’en fous. C’est quoi, l’argent ? De l’argent, rien de plus. Franchement, je ne me suis alors jamais dit que ma vie était foutue ou que j’avais bossé pour rien (...) Le RC Lens, c’est ma famille et j’ai nourri ma famille. En fait, quand je me suis retrouvé sans rien, ce sont les gens qui avaient de la compassion pour moi. Plus que moi. C’était touchant (...) Oui, j’ai été à la rue. Mais je n’ai aucun regret d’avoir perdu tout mon argent pour le foot. Je suis tellement confiant que seul l’avenir m’intéressait. Le passé, je m’en fous », confie l'ancien propriétaire du RC Lens, qui admet cependant que le football tel qu'il est désormais n'est plus vraiment fait pour lui, l'argent ayant pris une place qu'il considère beaucoup trop importante.