Dans la Voix du Nord, l'adjoint de Jean-Guy Wallemme avoue que la passion rencontrée à Marseille et son travail avec Erik Gerets lui manquent.
Dominique Cuperly, l’adjoint de Jean-Guy Wallemme à Lens, connaît bien les grosses écuries de la Ligue 1 et lorsqu’il compare la ferveur du public, il admet sans problème que l’Olympique de Marseille est un cran au-dessous. Une tension permanente autour du club qu’il a rarement connu ailleurs, et notamment pas à Lyon. « Marseille est une ville de passions mais c'est surtout l'OM qui m'a marqué. C'est un club où il fait bon travailler. L'atmosphère y est familiale, tous les gens vivent au rythme du football. Et je ne vous parle pas des supporteurs. Avant Marseille, j'étais passé par la case Lyon. Mais je dois dire que l'impact du public est beaucoup plus fort au Vélodrome qu'à Gerland. Là-bas, la passion pour l'OM est ancrée dans les gènes. La pression y est permanente. Marseille, ça ressemble à ce que j'avais vécu à Tottenham avec Jacques Santini », explique le technicien lensois dans la Voix du Nord.
Parti en même temps qu’Erik Gerets, il avoue avoir toujours des contacts avec l’ancien entraîneur de l’OM. « Il m'a donné une autre dimension dans le métier ! Ensemble, on a vécu des moments très forts. Une réelle amitié nous unit toujours. Ce fut très dur de se séparer. Depuis son départ pour Al Hilal, on s'appelle au moins deux fois par semaine (...) Éric Gerets a toujours été, à l'OM, comme il devait être : un pro. Dommage que l'aventure se soit arrêtée car on a toujours pu exercer notre métier sans être gêné », rappelle l’ancien adjoint du coach belge de Marseille.