Avec Boukari, Lens n’a pas vendu « ‍un tocard ‍» à Rennes

En difficulté financière depuis désormais plusieurs mois, le RC Lens s’est offert un bon bol d’air économique en venant Razak Boukari à Rennes cet hiver. Une rentrée d’argent qui se fait bien sûr au détriment de la compétitivité de l’équipe artésienne, surtout que l’attaquant togolais enfile les buts avec le club breton. Toutefois, le président lensois a tenu à défendre son choix de se séparer de l’ancien international espoir tricolore, rappelant les critiques aux impératifs économiques.

«  Je n'ai pas de regrets de l'avoir laissé partir car ce transfert était lié à la réalité financière, le club avait absolument besoin de cet argent. J'avais aussi un engagement avec le joueur. En tout cas, ça prouve qu'on ne leur a pas vendu un tocard », a rappelé dans la Voix des Sports un Gervais Martel qui estime que son équipe est mieux préparée qu’en 2008 pour lutter contre la relégation.

« Cette notion de peur ou de pression, elle n'a pas lieu d'être. Cela fait depuis la cinquième journée que nous sommes relégables, tout le monde sait qu'on doit gagner des matchs. Lorsque nous sommes descendus, en 2008, on avait des œillères, on ne s'est retrouvé dans la charrette qu'en fin de la saison et il était trop tard. Cette fois, c'est différent. Si on lève bien la tête, on s'en sortira », a promis le président lensois, qui sait toutefois que certains concurrents pour le maintien ont déjà accéléré et que ce n’est pas le cas du RC Lens.