Le président du Mans a refusé mardi que les délégués de l'UNFP accèdent au centre d'entraînement du club. Il s'en explique.
A l’image de Marseille, les dirigeants manceaux ont également interdit aux représentants du syndicat des joueurs d’accéder à leur camp d’entraînement. « La Pincenardière est un lieu de travail. L'UNFP qui dispose d'un budget de plus de six millions d'euros par an grâce à la Ligue qui lui octroie 1% du montant des droits de télévision, a les moyens de louer une salle dans un hôtel pour réunir ses membres. J'ai refusé pour l'UNFP comme j'aurais refusé l'accès à un parti politique ou à un mouvement religieux », justifie Henri Legarda, le président du MUC72 dans Ouest-France. Sur le fond de l'affaire, à savoir la grève des joueurs, le patron du club sarthois est tout aussi clair. « C'est une réaction disproportionnée. C'est un faux problème. Nous sommes face à une entreprise de désinformation. Les représentants de l'UNFP veulent nous faire passer pour des « cow-boys ». Comme si on voulait remettre en question les acquis sociaux des joueurs et des autres membres des familles du football. C'est faux », explique Henri Legarda.