Rien ne va plus au Havre et l'entraîneur du club doyen a décidé de hausser le ton avant le voyage à Geoffroy-Guichard.
La semaine a été agitée au Havre après la défaite à domicile contre Nantes. Jean-Marc Nobilo a été très ferme à l’occasion d'une conférence de presse, le match à Saint-Etienne pourrait marquer le début d’une nouvelle ère du côté du club normand.
« Ce match à Saint-Etienne se prépare avec un esprit de compétiteur, de surpassement et de volonté, parce qu’avec le président nous sommes sur la même longueur d’onde par rapport à ce que nous attendons de l’équipe, des joueurs et même de moi. Il faut désormais dire stop, la saison dernière on a fait des choses qui étaient très belles, mais depuis un ou deux mois ça ne correspond plus à ce que l’on peut attendre pour ce qui est de l’envie, de l’investissement et de nos valeurs. Les gens me connaissent, quand je dis stop, c’est que j’en ai ras le bol ! », a prévenu l’entraîneur du Havre, désigné meilleur technicien de Ligue 2 la saison passée.
Pour le déplacement chez les Verts, Jean-Marc Nobilo a décidé de miser sur deux joueurs qui seront ses relais sur le terrain. « Le groupe va désormais tourner autour de deux cadres qui assument leur rôle, Revault et Dieuze. Le groupe va également être rajeuni lors des deux ou trois prochains matches, ce ne sera pas la garantie d’un résultat, mais au moins une garantie au niveau de l’envie. En même temps, on va bien préparer le mercato, afin de voir les joueurs qui ont l’état d’esprit pour rester à la reprise, ceux qui seront prêtés, ceux qui partiront et ceux qui seront libres de faire ce qu’ils veulent (…) Il y a une ferme volonté de ne pas se laisser manœuvrer comme ça. Je suis énervé, car des choses ne me conviennent pas (…) A un moment donné, il faut transpirer sur le terrain ! A Saint-Etienne, qu’on voit au moins une équipe qui joue, la L1 c’est du bonheur quand même. Il y a 650 pros en L1, il faut remercier le bon Dieu tous les jours, a lancé le technicien du HAC qui n’a pas manqué d’évoquer son avenir immédiat. Il était prévu que je fasse une saison comme entraîneur et qu’en suite je devienne manager sportif, mais c’est la situation qui fera que ce sera une décision ralentie, accélérée ou qui va perdurer (…) Il n’y a pas de soucis au sein du staff technique. Entre moi et le président, il y aura toujours de la transparence. Pour moi, un entraîneur-formateur n’est pas quelqu’un qui va prendre un chèque avec trois ans et demi de contrat et qui s’en va. »