Arrivé à la veille de la trêve hivernale, Frédéric Hantz n’attend pas de miracle immédiat mais compte bien retrousser ses manches pour aider le HAC à rester en Ligue 1.
Le nouvel entraîneur havrais dirigera son premier entraînement ce vendredi, et ne regrette pas cette situation quelque peu précipitée, alors que son arrivée aurait initialement du se faire pendant la trêve. « Quand on arrive dans un club à ce moment-là de la saison il est important d’être opérationnel tout de suite. Le plus tôt est toujours le mieux. Cela permet de commencer l’aventure tous ensemble et cela peut aussi avoir un effet auprès des joueurs », résume Frédéric Hantz avant d’entrer dans le costume d’entraîneur de la lanterne rouge, et d’évoquer une partie de sa méthode, qui consistera inévitablement à écarter certains joueurs. « Je veux d’abord effectuer un audit individuel du groupe. Mais après la trêve, c’est une certitude, il faudra travailler avec un groupe réduit pour créer de la confiance et de la proximité », a fait savoir l’ancien entraîneur du Mans, qui explique que sa volonté de maintenir Le Havre est décuplée par l’année de chômage qu’il vient de traverser après son limogeage de Sochaux l’hiver dernier.
« Je sais que je rentre dans un projet qui va demander énormément d’énergie. Mais j’ai des idées, de l’ambition et j’ai fait le plein de fraîcheur. Un an de chômage, cela régénère. Ce club a une dimension familiale. La L 1, c’est tout sauf une famille. C’est un monde de brutes où il faut savoir montrer les dents au quotidien. Je veux apporter au Havre un côté animal dans la relation et dans l’impulsion », a prôné Frédéric Hantz, désireux de voir sa nouvelle formation afficher un visage plus conquérant, et ce dès ce samedi soir face à Lille, même si le technicien a promis qu’il n’y aurait « pas de révolution » pour son premier match à la tête du HAC.