La lanterne rouge n’a plus le choix. Face à Nancy, seule une victoire peut donner un peu d’espoir.
Frédéric Hantz prend la venue de Nancy, samedi à Deschaseaux, avec beaucoup de philosophie, mais surtout une logique implacable. « Peu importe qui nous affrontons, c’est au-dessus de nous, c’est plus fort que nous. Mais il vaut se soucier de nous, se poser le problème de comment marquer des buts, que ce soit contre Nancy, Sochaux, Rennes, Lyon ou Valenciennes », lance l’entraîneur du HAC, dont l’équipe s’est déjà inclinée à huit reprises en 10 matchs à domicile, mais qui estime que ses joueurs seront peut-être plus en rythme que les Nancéiens. « Entre Coupe de France et Coupe de la Ligue, on a fait cinq matchs depuis le début de l’année, eux deux. Ce sera un avantage je pense au niveau de la compétitivité », rappelle Frédéric Hantz, qui ne veut surtout pas voir ses joueurs renoncer à l’idée du maintien.
« Quand on est dans une situation comme la nôtre, on se pose forcément des questions, mais je ne veux pas voir les joueurs baisser les bras. J’ai été déçu dans ce sens par la fin du match face au Mans, où j’ai senti que tout le monde n’avait peut-être pas tout donné. J’ai besoin que les joueurs aient cette rage pendant 90 minutes », a demandé le technicien havrais avant la venue des Lorrains, samedi en Normandie.
