A chaque sortie médiatique, Frédéric Hantz tente le coup de l’électrochoc. Avant le match à Rennes, l’entraineur normand joue la carte de l’exploit.
Frédéric Hantz a fait son coming-out. Premier à reconnaitre que son bilan depuis son arrivée n’est pas forcément en sa faveur, l’entraîneur havrais essaye de secouer son groupe. Avec la réception de Rennes, le HAC n’ose même plus penser qu’il s’agit de l’une de ses dernières chances de jouer le maintien. « Quand on est 20e, on ne se lève pas tous les matins en pensant au maintien. On a de l'ambition, dans le travail, comme dans le jeu. Il ne faut pas avoir peur de dire ça. Je suis venu ici pour gagner des titres. Et j'espère que Le Havre en gagnera », ose Frédéric Hantz, qui n’ignore pas non plus que le Stade Rennais a une confiance et des moyens actuellement supérieurs.
« Quand on joue le Havre, c'est pour prendre trois points. Je sais que Rennes va venir pour ça. Maintenant, je vous assure qu'on va tout faire pour les en empêcher, même s'il y a un véritable écart entre les deux équipes. Ils ont le potentiel pour être dans les trois premiers. Ils ont fait ce qu'il faut pour bien figurer dans le foot moderne. C'est un mélange de présence physique, de qualité tactique et technique et de talent individuel. Un de mes derniers moments d'émotion dans le championnat, c'est le triplé de Pagis contre Lyon... », livre même, un brin admiratif, un Frédéric Hantz aux méthodes décidément singulières.