A l’heure d’affronter une nouvelle fois Le Mans, son ancienne équipe, Frédéric Hantz tire un bilan sans concession de ses premières semaines au HAC.
Le club normand, plus que jamais lanterne rouge de Ligue 1, n’a pu compter que sur une victoire de prestige face à Rennes (1-0) pour redorer son blason depuis le début de l’année. Un bilan bien loin d’être suffisant selon son entraineur. « Moi, ma déception, elle vient surtout de notre match contre Toulouse où on perd 1-0 en étant réduit à neuf. Ça nous a fait du mal. Nous sommes restés dans cette spirale négative. On a fait un bon match contre Rennes il y a quinze jours. Trois points depuis le début de l'année, ce n'est pas bon du tout. En terme de jeu, j'ai pourtant l'impression que l'équipe progresse. Mais si on ne gagne pas, c'est aussi sans doute parce qu'il nous manque encore des choses. Il y a encore souvent une erreur individuelle qui plombe le résultat », a dénoncé, dans Ouest-France, l’entraîneur havrais, qui s’attend toutefois à un match difficile sur le plan offensif après les prestations rassurantes de l’arrière-garde mancelle sur ses dernières sorties.
« J'ai visionné les deux derniers matchs du Mans où ils ont fait 0-0 devant Lille et à Marseille. Donc j'ai vu des changements. Sur le plan tactique déjà, puisque l'équipe est beaucoup plus défensive. Ils ont fait deux gros matchs dans l'implication et surtout sur l'aspect défensif. On sent une volonté de repartir sur des bases défensives avec des notions collectives de solidarité, avant de passer à autre chose », a expliqué dans Frédéric Hantz dans ce qui ressemble mot pour mot au discours de Daniel Jeandupeux.
Sentimentalement, l’entraîneur normand, qui a connu ses heures de gloire avec la montée en Ligue 1 au Mans, reviendra avec une certaine nostalgie dans le club sarthois. « J'ai failli revenir avec Sochaux à une époque où j'étais encore beaucoup dans l'émotion. Mais j'ai été licencié avant. C'est le destin. Je l'aurais vécu différemment. Ça reste une émotion par rapport aux gens du club, aux supporters, aux partenaires. Mais un an et demi est passé. L'émotion sera sans doute moins forte que si j'étais revenu en janvier 2008 avec Sochaux », a toutefois précisé Frédéric Hantz dans la presse locale.