A force de demander des reports à la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), Christophe Maillol a perdu toute crédibilité dans sa quête de rachat de 94% des parts du Havre. L’ancien rugbyman promet les 20 millions d’euros nécessaires depuis des mois, tandis que le président du HAC Jean-Pierre Louvel attend patiemment celui qui avait déjà échoué en voulant racheter les clubs de Nantes, Nîmes et Grenoble. Difficile d’échapper aux critiques dans ces conditions, même si Maillot est réapparu ce vendredi à travers un communiqué pour assurer que l’argent était bien en route.
« Ce vendredi 30 janvier, j'ai informé le président du HAC, Jean-Pierre Louvel, que je disposerai des 20 millions d'euros que m'apportent mes partenaires dans le courant du mois de février 2015, a affirmé l’homme d’affaires. (…) Cette garantie est irrévocable. Le retard que je subis est celui de la « monétisation » de cette somme. Mes partenaires m’ont permis d’obtenir une garantie. Il faut qu’elle soit transformée en « cash » pour acheter le club. Pour cela, mes partenaires doivent procéder à une cession d’actifs qui prend quelques semaines de plus que prévu. » Rendez-vous fin février pour savoir si Maillol aura besoin d’un nouveau délai supplémentaire, alors que le HAC a fait savoir que tout devait être bouclé avant le 31 janvier...