Bien parti, le match de l’OM s’est progressivement compliqué au point de se terminer par un match nul épique 3-3. Les Marseillais ont perdu des points dans la course au podium, si ce n’est pas d’ores et déjà leur dernière chance. Et entre le pénalty sifflé pour une main le long du corps d’Ocampos et le carton rouge infligé à Steve Mandanda, l’agacement était palpable dans le clan olympien. De façon justifié selon Joël Quiniou, pour qui la double peine infligée au portier marseillais n’avait pas vraiment lieu d’être.
« Mandanda ne maîtrise pas sa sortie, Briand l’évite et ensuite, il y a un contact suffisant pour le déséquilibrer. L’arbitre est obligé de siffler le penalty. On ne peut pas dire que Briand cherche le penalty ou simule le contact. Le carton rouge, c’est la double peine. Quand on cherche à jouer le ballon, il y a penalty, et simplement carton jaune. La double peine, c’est pour la faute d’antijeu. L’arbitre a considéré que c’était une faute d’antijeu. Le carton rouge peut être sévère par rapport à la situation. Ce n’est pas un geste d’antijeu à proprement parler », a expliqué le consultant spécialisé dans l’arbitrage sur RMC et ancien sifflet lui-même. Une décision qui a forcément joué sur la suite de la rencontre, puisque l’OM a ensuite terminé à 9, ce qui a rendu sa victoire quasiment impossible.