Officiellement relégué en Ligue 2, l’En Avant Guingamp a totalement manqué sa saison, et ni le recrutement hivernal ni le changement d’entraineur n'ont permis de redresser la barre. Forcément critiqué pour ses choix, le président Bertrand Desplat n’a toutefois pas attendu la dernière journée pour réunir un conseil d’administration extraordinaire ce jeudi soir afin de faire savoir qu’il restait aux commandes du club. Si aucune contestation officielle n’a eu lieu pendant cette réunion, assurant donc à Bertrand Desplat son poste pour les années à venir, les critiques tombent sur la manière dont le dirigeant gère le club, et dégrade notamment son image, comme Le Telegramme le confie.
« Mais au-delà du sportif il y a l’image. Celle du club s’est dégradée et les valeurs d’humilité et de pudeur dont il a longtemps pu s’enorgueillir ne semblent plus épouser une réalité que les slogans et les campagnes de communication ne suffisent à masquer. À travers sa personnalité et certaines prises de position, Desplat a cristallisé une forme de malaise accentuée par les doutes qu’il avait émis précipitamment sur l’intégrité de la rencontre Caen - Angers (32e journée). Classée sans suite par la Ligue, mercredi, cette affaire a surtout offert à Rolland Courbis, l’entraîneur normand, un moyen inespéré de remobiliser ses troupes, qui ont pris dix points sur douze possibles dans la foulée quand Guingamp n’en prenait que deux », a expliqué le quotidien local, pour qui le gendre de Noël Le Graët va devoir travailler sur l’humilité et la remontée de l’En Avant en Ligue 1 dans les mois à venir.