A la lutte pour son maintien lors de la dernière journée, l’actuel 18e de Ligue 1 Caen n’a pas son destin entre les mains.
Pour éviter les barrages, le club normand doit s'imposer face à Bordeaux vendredi et espérer une défaite, voir un match nul, d’Amiens contre Guingamp. Et en cas de mauvais résultats face aux Girondins, les Caennais devront prier pour que Dijon ne batte pas Toulouse. Un contexte qui ne rassure pas vraiment Rolland Courbis, toujours prêt à piquer l’EAG depuis la fausse alerte du match truqué.
« J’imagine que pour des garçons comme Jocelyn Gourvennec et Alain Casanova, que j’ai eu le plaisir d’entraîner, il n’est pas question de partir en vacances avant l’heure, a commenté le co-entraîneur de Caen. Mais entre le fait de ne pas être en vacances avant l’heure et le fait de faire un résultat… » Sauf que cette fois, c’était la critique de trop pour le coach de Guingamp.
Gourvennec s’agace
« Qu'est-ce que vous voulez que je réponde à ça ? Ce climat-là c'est insupportable, s’est agacé Gourvennec. Ces petites guerres, ces petits mots, c'est insupportable. Nous on respecte notre métier, on a un peu de conscience professionnelle. On est 20e et on va terminer 20e. Ce qui veut dire qu'on a des manques. Est-ce qu'on pourra les combler pour battre Amiens ? On va se donner les moyens parce qu'on est compétiteurs et qu'on veut finir sur une bonne note. » Si Caen ne parvient pas à se sauver, on n'a pas fini d'en entendre parler...