Prêté par Lyon à Grenoble, Sandy Paillot trouve ses marques et le chemin des filets avec le promu isérois. Le défenseur assure à foot01.com qu'il savoure cette première saison pleine parmi l’élite.
Foot01.com : Tout d’abord une question sur votre club, Lyon, qui a pris cher face à Barcelone…
Sandy Paillot : Oui, il n’y a pas eu photo. C’était très difficile comme adversaire pour un 1/8e de finale et il y a eu une grosse différence de niveau. Je ne pense pas que Lyon a baissé à certains niveaux, Barcelone était tout simplement plus fort.
Pour revenir à Grenoble, après une série de matchs nuls, la victoire face à Caen a-t-elle été un soulagement ?
Pas vraiment, car nos récentes performances, comme nos nuls face à Bordeaux et le PSG, étaient déjà intéressantes. Le match face à Caen était difficile à gérer mais ce succès permet de nous éloigner un peu de la zone de relégation, c’est surtout bon pour le moral de gagner comme ça, dans les dernières minutes. C’est une habitude que l’on a prise ces derniers temps (buts en fin de match contre Bordeaux, Nantes et donc Caen, ndlr). Je ne pense pas qu’on fasse la différence physique, ça se joue surtout dans la tête dans ces moments-là. Et c’est vrai qu’empocher une victoire ou nul dans les dernières secondes est toujours savoureux.
Autre habitude, celle de marquer, puisque vous en êtes déjà à trois buts cette saison. Coup de chance ou travail qui paye ?
Déjà, je suis grand, donc avec César on monte sur les coups de pied arrêtés. Ils sont particulièrement bien tirés par Laurent (Batlles) et on essaye de toucher le ballon, de le dévier, et c’est vrai qu’en ce moment ça marche plutôt bien. On ne peut pas dire que je marquais beaucoup en jeunes pourtant, je marquais, mais sans plus.
Cela doit aider pour une première saison en Ligue 1. Comment la vivez-vous ?
Je me lance en Ligue 1, c’est donc une saison d’apprentissage. J’apprends à tous les matchs et avec les conseils de certains joueurs qui ont plus de 300 matchs en Ligue 1 derrière eux comme Batlles, Courtois, Flachez, Wimbee, c’est plus facile. En tout cas, quand on a connu la Ligue 1, on n’a plus envie de redescendre.
Pour ne pas redescendre, cela passera par une bonne performance dimanche face à Saint-Etienne…
C’est un concurrent direct au maintien dont le classement est trompeur par rapport à leur vrai niveau de jeu. De notre côté, il faudra confirmer la victoire face à Caen. Même si le fait qu’ils aient joué à Brême ce jeudi sera un petit avantage pour nous, il faudra être sérieux car on sait que ce sera un match compliqué. Saint-Etienne est une très bonne équipe qu’on est plus habitué à voir dans le haut du classement.
Vous êtes prêté par Lyon depuis un an et demi, de quoi sera fait votre avenir ? En avez-vous discuté avec les dirigeants de l’OL ?
Pour l’instant, je n’en sais rien. Je n’ai pas discuté avec les dirigeants, j’ai parlé avec eux quand on a joué Lyon, mais sans plus. Je préfère me concentrer sur la fin de saison avant de voir ce que je vais faire.
