L'emblématique entraîneur grenoblois vit avec son équipe une saison dramatique. Quelques doutes sur son avenir semblent naîtres, même si les dirigeants le soutiennent.
On connaît la musique, il suffit qu’un président apporte son soutien total à un entraîneur pour que celui-ci saute dans les quinze jours qui suivent. À Grenoble, c’est Pierre Wantiez, le directeur général du GF38, qui s’y est collé après la neuvième défaite consécutive des joueurs de Mecha Bazdarevic. La situation est telle qu’on ne se demande plus si les Isérois vont se maintenir, mais s’ils vont gagner un match cette saison. En tout cas, le responsable grenoblois a apporté son soutien à son entraîneur tout en concédant que ce dernier avait peut-être envie de passer la main.
« Il ne sera ni démissionné, ni débarqué. Aujourd'hui, il faut savoir ce qu'on fait. Doit-on s'accrocher à un hypothétique maintien ou se projeter sereinement sur la saison 2010-2011 ? Ça nécessite une réflexion. Mecha est nerveusement épuisé, il n'a pas coupé cet été. Et pour l'instant on est très abattu. Neuf défaites de suite, c'est du jamais vu (...) Doit-on grever le budget du club en prenant un autre entraîneur ? Si on me dit que virer Mecha assurera le maintien, je signe de suite. Ce n'est pas le cas. Oui, Mecha sera sur le banc contre Nancy. La vraie question est de savoir si Mecha a envie d'être l'homme du nouveau projet car il n'est ni question qu'on se sépare de Mecha ni qu'on renonce à construire un club costaud, avec notamment un vrai centre d'entraînement, dans les un, deux ou trois ans à venir », affirme le directeur général du GF38 dans le Dauphiné.