Grenoble n’a rien pu faire à Lille, battu 2-1. Rien d’inquiétant pour la suite, même si Mécha Bazdarevic a regretté la pression mise sur les arbitres par le LOSC.
Le club isérois, qui restait sur huit matchs sans défaite, a logiquement chuté à Lille. Bazdarevic regrette surtout le contexte malsain de ce match, avant lequel Rudi Garcia a lourdement insisté sur l’arbitrage en accusant même les hommes en noir de fausser le championnat. Une attitude que l’entraineur bosniaque a fustigé. « Lille mérite sa victoire mais le LOSC n'avait pas besoin de l'arbitre. C'est dommage. Ils ont mis tellement de pression, surtout de la part d'un entraîneur que j'apprécie, sur tout le monde, en disant que le championnat était faussé... Je ne sais pas si ça a joué. Pendant trois jours, ça a été des questions tournant autour de savoir si le championnat était faussé. Cela fait partie des moyens pour préparer un match mais je pense que c'est allé trop loin. Ceci dit, je ne pense pas que mon équipe n'était pas prête à répondre physiquement et mentalement », a reconnu l’entraineur grenoblois, qui a bien volontiers concédé que la bonne série traversée par son équipe était déjà très bon signe pour le maintien, même si le LOSC restait au moins un ton au-dessus actuellement.
« C'est un coup d'arrêt. On savait que ce serait difficile. Nous sommes tombés face à une équipe qui a bien débuté le match. Nous, on a eu du mal, surtout après le penalty qui n'existait pas. Lille était plus en jambes. Il n'y a pas grand-chose à dire », a expliqué Mécha Bazdarevic, qui doit désormais se dire qu’il est bon d'avoir vu le club nordiste se faire éliminer par Toulouse en quart de finale de la Coupe de France, dont le tirage aura lieu dimanche.