Le milieu de terrain grenoblois a exprimé toute sa frustration après le terrible début de saison de son équipe, mais estime que rien n’est perdu.
Critiqué par son président délégué, sifflé par ses supporters comme tous ses coéquipiers, Sofiane Feghouli ne s’est pourtant pas posé en victime après la lourde défaite concédée à domicile devant Rennes, samedi (0-4). Le grand espoir du club isérois demande l’union sacrée à l’heure où les choses vont au plus mal.
« Aujourd'hui, il faut tirer dans le même sens et non pas se tirer dessus. Personnellement, pour le bien du club, j'ai précipité mon retour. Et si je suis conscient que mes prestations sont plus que moyennes, ce n'est pas le moment de me juger. Car le faire après quatre mois d'absence, ça serait dur. Je suis un enfant du club et la situation actuelle m'attriste. On ne peut pas remettre en cause ma volonté de me battre pour ce club. Je ne pense pas que des joueurs ont lâché le coach. Ça fait deux saisons qu'on est ensemble, on a vécu des hauts et des bas. Et on ne peut pas retourner notre veste comme ça. Malgré les sifflets des supporters que je comprends, on a besoin d'eux pour se sortir de cette galère », a demandé le milieu de terrain grenoblois.