Parti par la petite porte de Nantes, le milieu serbe retrouve les Canaris samedi soir avec le Grenoble Foot 38 au Stade des Alpes. Sans esprit de revanche.
Pur produit du FC Nantes-Atlantique, Milos Dimitrijevic a quitté le cocon après la descente du club de Loire-Atlantique en Ligue 2. Le duel des promus samedi soir au Stade des Alpes lui permettra de retrouver les Canaris, actuellement relégables, avec une pointe d’émotion. « Nantes, c'est neuf ans de ma vie alors oui, ça me rend triste de voir ça. Je n'ai pas voulu appeler les joueurs car je sais que c'est une période difficile à vivre. Nantes, c'est beaucoup de souvenirs pour moi. Mais désormais, je suis à Grenoble. J'ai tourné la page depuis longtemps et nous avons un vrai challenge ici. Les gens disent que sur trois promus, deux redescendent en fin de saison. Alors pour le moment, on s'en sort mieux qu'eux mais il ne faut pas crier victoire trop tôt car la saison est longue. Nantes avait comme discours de jouer le haut du tableau et pour l'instant, ils ne sont pas bien. Il ne faut pas croire que le fait de porter le maillot nantais suffit pour être bon sur le terrain. Certains ont peut-être pensé ça... Alors que nous, à Grenoble, on a de l'humilité. On savait que ça allait être difficile.On reste sur un bon début de championnat mais il ne faut pas s'enflammer. Disons que la victoire à Paris (1-0) a offert trois points et redonne surtout confiance. Mais ne versons pas dans l'excès », prévient le milieu serbe du club isérois dans les colonnes du Dauphiné Libéré.