Grenoble, qui peine à confirmer son étonnant début de saison, n’a qu’un seul objectif : le maintien, avant de se rendre à Nantes.
« Ce qui m'a surpris, c'est notre début de saison ! Aujourd'hui, je pense que nous sommes à notre place, même s'il manque, peut-être, deux ou trois points », reconnait aisément Mécha Bazdarevic lorsqu’on l’interroge sur le déroulement de la saison du promu isérois. Partis en boulet de canon (13 points en sept matchs), les Grenoblois ont depuis baissé de pied (15 points en 18 matchs) et se retrouvent forcément dans le gros peloton des équipes cherchant à éviter la descente. Dans ces conditions, il n’y a pas de situation idéale, juste des places à éviter. « Terminer entre la 12e et la 14e place. Mais 17e, le 30 mai, ça m'irait très bien », expliqué l’entraîneur bosniaque, lassé d’être questionné sur l’inefficacité offensive de son équipe, qui n’a trouvé qu’une seule fois le chemin des filets en Ligue 1 depuis le début de l’année.
« Je sais, on me le répète souvent. Surtout vous, les médias... Mais vous devez savoir que, dès le départ, nous n'étions pas les mieux armés. Avec les recrues, ça ira peut-être mieux. Nous devions gonfler l'effectif. Le problème est qu'elles manquent encore de fraîcheur, c'est indéniable. Cesar, par exemple, n'avait pas joué un match de championnat avec l'OM. Cela réclame du temps pour retrouver son meilleur niveau », assure dans Ouest-France l’entraineur grenoblois, qui ne se fait en tout cas guère de soucis pour son adversaire de samedi, le FC Nantes. « Le FCN est une équipe solide, il nous faudra sortir un gros match. Car, je n'en doute pas une seconde, Nantes se sauvera. Elie Baup fait du bon travail », assure Bazdarevic, qui espère pouvoir en dire autant à propos de son équipe à la fin de la saison.