Evian Thonon Gaillard doit gagner ses deux derniers matches de la saison pour espérer se sauver, même si cela pourrait ne pas être suffisant. Quoi qu’il en soit avant d’affronter ce samedi l’ASSE au Parc des Sports d’Annecy, Olivier Sorlin ne tourne pas autour du pot. Si la mobilisation n’est pas générale au sein du club et des joueurs, alors l’exploit est impossible. Et pour le milieu de terrain de 36 ans, né à Saint-Etienne, l’heure des braves est arrivée pour l’ETG.
« La société est dure. J’ai beaucoup d’amis qui ne sont pas footballeurs et qui travaillent dur pour 1.000 ou 1.200 euros par mois. Je connais la valeur de l’argent, ça me ferait ch… de faire perdre des boulots à certains parce qu’on n’a pas fait le nôtre sur le terrain. On ne nous demande pas grand-chose: simplement de courir sur un terrain de foot et de venir aux entraînements. Je pense que le minimum, c’est de faire le maximum pour se sauver, prévient le capitaine du club haut-savoyard dans Le Progrès. Et Olivier Sorlin de continuer sur ce thème. J’aime bien partir à la guerre, aller au combat, mais pas avec des pistolets à eau. Les derniers matches, on parlait de guerre on n’a pas mis les ingrédients. Si on part avec nos armes, je me mettrai devant. »