Dominateur pendant la totalité du match, Montpellier a failli s’incliner face à Evian avant de revenir en fin de match (2-2). Mais le pénalty manqué par Camara à la 98e minute après une bagarre générale empêche les Héraultais de se rapprocher du sacre.
Avec une nouvelle – et peut-être une dernière - fois la possibilité de mettre la pression sur le PSG en jouant avant son concurrent direct, Montpellier escomptait bien s’envoler vers le titre à l’occasion de la réception d’Evian. Si les Hauts-Savoyards avaient réussi à s’imposer lors de leurs quatre derniers déplacements, ils subissaient pourtant d’entrée l’énorme pression héraultaise, restant par miracle à 0-0 après un premier quart d’heure de feu. La domination était totale et Montpellier finissait par trouver la faille, même s’il fallait pour cela un pénalty litigieux pour un contact entre le gardien visiteur et Giroud après un coup de tête à côté du but de l’avant-centre du MHSC. Belhanda en profitait pour prendre tranquillement Andersen à contre-pied (1-0, 42e). Le plus dur semblait fait pour Montpellier, qui sortait complètement de son match avant la pause, et laissait Kahlenberg tromper tranquillement Jourdren après une remise de la tête de Khalifa (1-1, 44e).
Malgré ce coup derrière la tête juste avant la mi-temps, Montpellier repartait de plus belle. Les leaders de la Ligue 1 mettaient fréquemment en danger un Andersen en feu et qui repoussait toutes les tentatives. Evian n’avait rien à perdre et tentait sa chance sur des contres bien menés, à l’image de celui ponctué par un centre à ras de terre de Barbosa, poussé au fond du bout du pied par Bérigaud (1-2, 69e) à la stupeur générale. La Mosson était assommée, et Montpellier peinait à emballer la machine, dominant toujours mais sans trouver l’ouverture. L’égalisation intervenait toutefois avec une nouvelle décision arbitrale contestable, puisque Camara, hors-jeu, remettait un ballon en or pour Giroud qui n’avait plus qu’à marquer (2-2, 84e). Montpellier profitait de la furia de la fin de match pour pousser et obtenir un pénalty à la 94e pour une faute sur Cabella. Si ce pénalty semblait justifié, c’en était trop pour les Hauts-Savoyards, Mongongou perdant son sang-froid en se battant avec Belhanda, laissant derrière eux une bagarre générale et quatre cartons rouges (Belhanda et Lacombe à Montpellier, Mongongou et Khlifa à Evian). Dans la confusion la plus totale, Camara tirait son pénalty mais Andersen repoussait la tentative, laissant donc un 2-2 surprenant au tableau d’affichage.
Rien de dramatique pour Montpellier, qui a encore une belle marge d’avance, mais celle-ci pourrait se réduire à trois points si le PSG venait à bout de Saint-Etienne mercredi.