SMC ‍: Un joueur confirme, Mbappé s’est bien planté

SMC : Un joueur confirme, Mbappé s’est bien planté

Relancé après sa victoire à Clermont (0-1) vendredi dernier, le Stade Malherbe Caen retrouve enfin le sourire. Les Caennais profitent de l’apport du nouvel entraîneur Michel Der Zakarian. Preuve que la nomination de son prédécesseur Bruno Baltazar n’était vraiment pas une bonne idée.

Il n’est peut-être pas trop tard pour le Stade Malherbe Caen. Le week-end dernier, le club de Kylian Mbappé, lanterne rouge de Ligue 2, s’est imposé à Clermont après une série de 12 matchs sans victoire en championnat. La bonne humeur est donc de retour chez les coéquipiers de Mickaël Le Bihan, ravi du caractère amené par le nouvel entraîneur Michel Der Zakarian.

« Surfer sur la petite dynamique ? Oui, bien sûr. On est mieux depuis que le nouveau coach est arrivé, dans le jeu et l’agressivité, a validé l’attaquant caennais interrogé par Ouest-France. On n’avait pas été récompensé contre Pau (2-2) mais à Clermont, on l’a été. Il faut continuer là-dessus. » En validant le changement d’entraîneur, Mickaël Le Bihan confirme aussi l’erreur de la direction au moment de nommer le précédent coach Bruno Baltazar, viré après sept défaites en autant de matchs.

Der Zakarian a réveillé Caen

Son successeur Michel Der Zakarian a déjà fait mieux en deux journées. « Il anime beaucoup plus les entraînements, il y a plus d’intensité et il amène cette grinta qui nous manquait, a comparé l’ancien Niçois. Quand on joue un maintien, on ne parle plus de match de foot mais de guerre. Il fallait qu’on comprenne qu’il faut qu’on soit des soldats et il nous l’apporte. Il crie peut-être beaucoup mais au moins, il nous pousse à donner le maximum. Et c’est ce qu’il faut pour gagner des matchs. »

C’est effectivement pendant les rencontres que Michel Der Zakarian donne essentiellement de la voix. « Le coach est très discret durant la semaine. Il nous laisse travailler, il observe beaucoup mais il voit tout. Par contre, en match, il est derrière nous. Quand je dis qu’il crie beaucoup, c’est qu’il nous accompagne. On dirait qu’il se transforme les jours de match. Dans les attitudes, on sent qu’il est là pour écraser tout le monde. On avait besoin qu’il nous apporte sa faim de gagner », a décrit Mickaël Le Bihan avant d’affronter Laval vendredi.