Entre Rolland Courbis et Fabien Mercadal, la frontière est mince du côté du Stade Malherbe Caen.
« Si, avant, j'avais 90 % de responsabilités, j'en ai aujourd'hui 100 %. S'il y a un désaccord, il faut bien qu'il y en ait un qui décide et ce sera moi jusqu'à la 38e journée ». Vendredi, en conférence de presse, avant le match de Caen à Monaco, Rolland Courbis laissait plus ou moins entendre qu’il était devenu l’entraîneur numéro un du Stade Malherbe. Accusé par la suite de putsch, le technicien de 65 ans a tenu à faire son mea-culpa, dans lequel il explique être à Caen pour épauler Fabien Mercadal et non pas pour le mettre dehors.
« On prend toutes les décisions en accord avec le staff et ils me font gagner beaucoup de temps dans ma mission. C'était une erreur de ma part de vouloir donner des précisions alors que j'ai les mêmes fonctions que depuis mon arrivée. Si je suis à Caen et que je ne suis plus au côté de Fabien, qui m'aide 24h/24 depuis mon arrivée, dans l'heure qui suit je rentre chez moi. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Vouloir indirectement me faire passer pour le connard de service, au lieu d'être celui qui veut aider les clubs... Ce n'est pas par diplomatie, par politesse. Si nous nous sauvons, c'est parce que Fabien n'a pas été viré et m'a permis de connaître rapidement ce groupe », précise, sur RMC, Coach Courbis, qui n’a qu’une seule idée en tête : maintenir le club bleu et rouge en Ligue 1, alors que les Normands sont derniers à deux points du premier non-relégable.