Ancien joueur de l'Olympique de Marseille et désormais directeur sportif du Stade Malherbe de Caen, Xavier Gravelaine est l'homme le mieux placé pour évoquer le match OM - Caen.
Ce dimanche après-midi (17h), pour son deuxième rendez-vous au Stade Velodrome à la tête du club phocéen, Rudi Garcia aura un véritable rival en face de lui. Même si Caen effectue un mauvais départ, le club normand a réalisé l'exploit de faire chuter pour la première fois de la saison en championnat le leader niçois avant la trêve internationale (1-0). Si l’euphorie est un peu retombée depuis, ce match référence pourrait donner des ailes aux hommes de Patrice Garance, surtout que Caen reste sur deux victoires de suite à Marseille et que l'OM est dans une mauvaise spirale avec une dernière défaite face au MHSC (3-1). Et cette situation donne forcément des espoirs à Xavier Gravelaine, qui revient en terre connue à Marseille puisqu'il a été l'un des meilleurs joueurs de l'OM au début de l'ère Louis-Dreyfus.
« Le football évolue tellement... On a fait cet exploit contre Nice, mais on vient avec beaucoup d'humilité au Vélodrome. Moi je n'y crois pas beaucoup à ce Marseille malade. À un moment donné, ça va se décanter. On y va avec cette optique de gagner à l'extérieur, comme toujours avec Patrice Garande, mais avec vigilance pour confirmer notre victoire contre le leader il y a quinze jours », a avoué, sur Le Phocéen, Xavier Gravelaine, qui révèle ensuite que Florian Thauvin a tout pour être l'homme clé de ce match du côté de Marseille.
Thauvin « va être un très grand joueur »
« Des joueurs qui font basculer un match, il n'y en a pas cinquante. Et ce garçon, le jour où il va trouver la régularité, ça va être un très grand joueur. C'est facile en France, on colle des étiquettes, mais je ne pense pas qu'il soit encore à son maximum. Dans un contexte délicat il montre qu'il a du tempérament, du caractère. Je pense qu'il faut le prendre comme il est et le faire bosser sur sa régularité, qu'il enchaîne plusieurs mois comme ça. En tout cas, même si le terme est un peu galvaudé, c'est un garçon qui mouille le maillot à chaque fois qu'il joue. Après attention, vous pouvez le mouiller à l'envers, il faut que ça s'inscrive dans un projet collectif, mais il reste quand même un joueur au-dessus du lot », a lancé le directeur sportif de Caen, qui malgré les bonnes volontés de son équipe se méfie tout de même de l'OM et plus précisément de son arme offensive majeure, Thauvin.