A la veille de la réception de Dunkerque, le SM Caen sait qu'une victoire est impérative pour croire au miracle que serait le maintien en Ligue 2. Bruno Baltazar, l'entraîneur portugais de Malherbe est sous pression.
Relégué à huit points du barragiste, Caen n'a pas d'autre choix que de gagner lundi soir à D'Ornano contre Dunkerque, sous peine de voir ses derniers espoirs disparaitre. Tandis que le président du club normand tente de rassurer tout le monde, l'entraîneur malherbiste, Bruno Baltazar, qui a brutalement succédé à Nicolas Seube, voit son crédit se réduire de jour en jour. Depuis qu'il a rejoint Caen, le SCM a enchainé cinq défaites consécutives, et forcément cela crispe la situation. S'exprimant dans Ouest-France avant le rendez-vous face à Dunkerque, Ziad Hammoud, président du Stade Malherbe, a évoqué l'avenir à court terme de celui qu'il est allé chercher en Pologne pour diriger le club à la surprise générale puisqu'il était un parfait inconnu en France.
Baltazar n'est pas menacé à Caen
Droit dans ses bottes, Ziad Hammoud, estime que Bruno Baltazar mérite encore sa chance. « L’effectif n’a vraiment changé que très récemment, ce qui peut expliquer que l’électrochoc n’ait pas eu lieu. Avec les cinq renforts et deux retours de blessures longue durée (Sy et M’Vila), ça peut permettre de renouveler l’équipe-type à 70 %. Avec des joueurs plus frais mentalement, cela offre d’autres éléments au coach, pour une nouvelle dynamique. Cela va avoir un impact important sur l’équipe. Il faut laisser à Bruno et au collectif le temps de voir ce que ça donne », a prévenu le président caennais, qui ne veut donc pas s'offrir un troisième entraîneur pour sa première saison à la direction du club racheté l'été dernier par Kylian Mbappé. On peut aussi se dire que si Caen ne gagne pas lundi, il paraît illusoire de vouloir encore changer de coach pour obtenir un maintien qui ne tient plus qu'à un fil.