Tandis que Jean-François Fortin, président du Stade Malherbe de Caen, est toujours en garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur un possible match truqué contre Nîmes, Xavier Gravelaine et Patrice Garande sont venus s’expliquer face à la presse après avoir été entendus pas la police. Et les deux membres du club normand sont apparus écoeurés par toute cette histoire, rappelant que Caen avait obtenu dans un premier temps de la LFP que ce match n’ait pas lieu, puisque Nîmes ne s’était pas présenté à la date prévue en raison d’un problème de météo. Les Gardois avaient fait appel devant le CNOSF, lequel avait imposé au SMC d’affronter les Crocodiles.
Pour Xavier Gravelaine, Caen est victime collatérale d’une affaire qui concerne uniquement le Nîmes Olympique et l’ancien attaquant de riposter. « Nous n’avons aucun souci. Nous attendons la suite des évènements sereinement, car nous sommes des gens propres dans un club propre (…) Nous subissons une enquête qui est menée contre Nîmes. Ce qui me met la haine, c'est que notre club est sali par une affaire avec laquelle il n'y rien à voir. Il va falloir désamorcer ce coup de poing dans la figure que la ville et le club viennent de prendre. Mais d’abord j’espère que l’on va récupérer rapidement notre président, car c’est quelqu’un de bien (…) Le problème ce n’est pas le foot, ou Caen, c’est le Nîmes Olympique qui a des soucis depuis quelques mois », a expliqué Xavier Gravelaine, désormais dirigeant du Stade Malherbe de Caen.