Le milieu de terrain caennais estime que la grève des joueurs n'est pas liée au problème des salaires.
Délégué de l’UNFP au sein de l’effectif caennais, Nicolas Florentin a voulu remettre les pendules à l’heure au sujet d’un mouvement pas très populaire au sein du public. « On n'arrête pas d'entendre que les millionnaires vont faire grève, mais d'abord tous les joueurs ne sont pas millionnaires, et surtout l'opinion publique doit comprendre que l'on se sent poussés à réagir. On ne défend pas nos salaires, on ne revendique que nos droits, nos acquis. On réagit à un projet des présidents de clubs. Chacun défend son bifteck. Mais c'est aussi comme ça qu'on fait avancer le football français », explique le joueur caennais dans Ouest-France. Comme beaucoup, Nicolas Florentin espère qu’une solution sera trouvée afin d’éviter cette grève prévue fin octobre. « Nous ne sommes pas campés sur nos positions. Je préférerais que les choses soient réglées dans la concertation. La grève, c'est la dernière extrémité, surtout dans le contexte social actuel. Mon souhait, c'est que les présidents assouplissent leur position. Mais si ça va jusqu'à la grève, j'espère que la 10e journée sera annulée pour tout le monde, qu'il n'y aura pas un match par-ci, par-là. Et que la décision ne tombe pas la veille », prévient le milieu de terrain caennais.