Nouvelle déconvenue pour le SM Caen, qui s’est incliné 0-3 à domicile face à Sochaux, et a concédé 11 buts sur ses trois derniers matchs à la maison en championnat.
Voilà désormais deux mois, et un succès à Lorient qui avait placé le SM Caen à la quatrième place de la Ligue 1, que le club normand n’a plus connu le gout de la victoire. Pire, les défaites s’enchainent, surtout à domicile où Brest, Nancy, Lille et désormais Sochaux sont venus s’imposer dans une antre de D’Ornano qui devient un véritable cimetière pour les hommes de Franck Dumas. Et les supporters l’ont bien fait comprendre en réclamant la démission du technicien bas-normand. Ce dernier, désormais à la tête d’une équipe 18e de Ligue 1 avec un match de plus que Lens, 19e, commence visiblement à manquer de solution.
« Catastrophique. Deux coups de pied arrêtés deux buts, c'est anormal. C'est très difficile à accepter. Ce qui me dérange, c'est qu'on est toujours dans la réaction. J'ai une équipe qui doute énormément en ce moment. Il faut mettre beaucoup plus de tripes et de courage sur le terrain pour s'en sortir. Je ne sais même pas s'il y a un mal: la qualité à l'entraînement est là. C'est l'investissement. Il y a beaucoup de peur, les joueurs se regardent dans les yeux mais il n'y en a pas un qui gueule plus haut que l'autre. Il manque plusieurs aboyeurs. Ce sont des bons mecs, mais pas pour la Ligue 1. A mon époque on avait affaire à des mecs. J'ai connu des moments difficiles dans certains clubs mais ce qui nous a souvent sauvés, c'est le courage et la volonté et si on oublie d'avoir ça, ça va être très difficile. Ce matin, j'avais même fait un briefing sur les performances et les manques individuels et ce soir il n'y a rien. La solution est dans le comportement et la volonté. Je vais tout changer. Je suis en train tranquillement de monter en énervement donc cette semaine va être sympathique », a promis un Franck Dumas qui sait qu’il pourrait bien arriver à court de solution rapidement si ses joueurs continuent à aligner les performances de ce type.
