Plutôt discret depuis qu'il a été débarqué de la présidence du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin est sorti de son mutisme ce lundi soir sur France Bleu Cotentin. Après avoir fêté avec les supporters le maintien en Ligue 1, samedi soir, le désormais ancien patron du club normand a dit ce qu'il pensait de ceux qui l'ont viré, sous-entendant que tout n'avait peut-être pas été fait dans les règles. Et si les nouveaux dirigeants malherbistes pensaient en avoir fini avec Jean-François Fortin, visiblement c'est raté.
« J’ai été longtemps président de ce club, bénévolement, et bien sûr qu’il y a un sentiment d’injustice (...) S'ils ont été élu démocratiquement ? Illégalement oui, mais démocratiquement oui aussi. D’ailleurs on verra les développements futurs de cela (...) Je ne vais pas employer le mot putsch car ceux qui ont pris ma place disent que ce n’est pas vrai. Le nouveau président a toujours dit qu’il n’avait rien contre moi ces derniers temps, mais il a quand même mis en place une opération pour m’éliminer. A la fin du match contre Guingamp en décembre, des journalistes m’ont demandé si j’avais entendu parler d’un putsch. Mais dans l’intérêt du club, et alors que bien entendu moi et des amis nous avions eu des échos, j’ai préféré mentir et dire non alors que je savais que des choses se tramaient, a confié Jean-François Fortin, qui n’abandonnera toutefois pas le Stade Malherbe de Caen et encore moins le foot. Je reste actionnaire de Caen pour l’instant et il est possible que je puisse rester dans le football au niveau des instances nationales. On me l’a demandé (...) Concernant le budget, grâce au fait que nous sommes en Ligue 1 depuis 5 ans, notre part va augmenter, c'était prévu, donc il n'y a aucun mal à l'augmenter un peu. Les droits TV c'est quand même 50% du budget. »
📢 "Il n'y en a qu'un, Jean-François Fortin !" 🔵🔴 @SMCaen #Jplus1 pic.twitter.com/3hiqiha8vX
— J+1 (@jplusun) 20 mai 2018