En arrêt maladie jusqu'au 7 août, Andy Delort n'a donc pas repris l'entraînement avec Caen, puisque son souci physique a débuté juste avant le premier stage des Normands, ce qui fait que personne n'est dupe. Car il est clair que le buteur normand veut partir pour rejoindre André-Pierre Gignac aux Tigres de Monterey, lui qui en fin de saison passée disait qu'il n'irait jamais au bras de fer avec le SMC, club qui avait fait des efforts pour le relancer après son naufrage en Angleterre.
Xavier Gravelaine, qui avait largement contribué au retour d'Andy Delort au plus haut niveau, garde une vraie affection pour l'attaquant de 24 ans. Et dans L'Equipe, le directeur général du SM Caen ne cache pas sa désolation devant cette situation. « La seule offre que nous avons reçue provient des Tigres de Monterey. Mais on a dit niet depuis longtemps (…) Il n’y a plus de discussions avec les Tigres et on n’est pas obligé de vendre pour équilibrer le budget (…) C’est lui qui en pâtira. Au-delà, avant de parler de négociation de transfert, il y avait une attitude à avoir. Si le président se montre aussi ferme et inflexible, c’est qu’il a ses raisons. Il y a un respect des engagements et des règles à ne pas oublier. Quand on a fait signer Andy c’était avec un plan de carrière de deux ans. A titre personnel, je trouve ça fâcheux et ça me touche d’autant plus qu’Andy est mon poulain. C’est moi qui suis allé le chercher en Angleterre, rappelle Xavier Gravelaine, qui pense tout de même qu’une fin heureuse est possible dans ce bras de fer. Nous ne sommes pas en guerre (…) De son côté Andy s’est enfermé dans un truc. On l’a prévenu mais il a pris la mauvaise route et quand il va s’en apercevoir, il se retrouvera dans les marécages (…) Il est en train de se foutre en l’air (…) Tout peut rentrer dans l’ordre en un claquement de doigts. S’il est là le 2 septembre, il repartira de là où il devra repartir et se battre pour regagner sa place. »