Tout comme son président, Franck Dumas s’est fait sérieusement chahuter dimanche soir pendant le match contre Sochaux. Droit dans ses bottes, l’entraîneur de Caen a été très clair, les supporters normands peuvent toujours attendre son départ volontaire, il ne partira que si on le vire, le mot démission étant rayé de son vocabulaire.
« Je suis en colère contre les joueurs. Je ne suis pas fatigué, mais énervé, même si je suis calme devant vous. La réaction du public ? Je m'en fous. J'ai un objectif et tant qu'on me laisse en place je ferai tout pour y arriver. Il faut digérer la déception, mais on a encore notre destin en main », a expliqué l’entraîneur normand avant un déplacement à Valenciennes lors de la dernière journée. Dix-septième de Ligue 1, Caen doit ramener quelque chose de son voyage dans le Nord ou devra espérer des défaites d’Ajaccio et de Dijon sous peine de dire au revoir à l’élite.