Humilié par l'OM, Brest craint un massacre en C1

Humilié par l'OM, Brest craint un massacre en C1

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Révélation de la saison dernière avec une belle 3e place en L1, Brest a commencé très mal la nouvelle saison. Humiliés 1-5 à domicile par l'OM, les Brestois ont affiché des lacunes criantes. Eric Roy exige des recrutements supplémentaires.

Après une année fantastique et inattendue, la saison de la confirmation n'est jamais simple à réussir. 3e de Ligue 1 en mai dernier, Brest a connu un réveil brutal ce samedi. Les Bretons ont été corrigés à domicile par l'OM 1-5. Un naufrage sans doute sévère au vu des copies rendues par les deux clubs. Néanmoins, c'est un mauvais signal envoyé par un club qui va devoir gérer l'exercice le plus dur de son histoire. En plus de devoir assumer son nouveau statut en Ligue 1, Brest va disputer 8 matchs de Ligue des champions face aux cadors du vieux continent. Un programme qui demande un effectif solide sur les plans de la qualité et de la quantité.

Brest est clairement affaibli

Pour l'heure, Brest est défaillant sur ces deux aspects selon son entraîneur Eric Roy. Après la gifle marseillaise, le coach brestois s'est montré alarmiste en conférence de presse. Si la lourde défaite s'explique aussi par une réussite totale des Marseillais (5 buts sur 5 frappes cadrées), Eric Roy a senti son équipe moins performante que par le passé. Les absences de Bradley Locko et de Pierre Lees-Melou pèsent lourd pour Brest, obligeant le club breton à recruter efficacement selon son entraîneur.

« On n’a pas les armes, ils nous manquent des joueurs, et la blessure de Bradley Locko a été un traumatisme. On n’est pas armé actuellement. Et j’ai la faiblesse de croire qu’on le sera. J’ai envie de rester positif et de me dire qu’on arrivera à se renforcer avant la fin du mercato. […] Mais là actuellement, on est moins fort sur le papier que la saison dernière puisqu’on n’avait pas Pierre-Lees Melou ou encore Locko. On manquait d’argument aujourd’hui. J’espère que cette semaine, on aura des nouveaux joueurs qui viendront nous renforcer », a lâché Eric Roy devant la presse. Une inquiétude légitime d'autant que Brest sera attendu au tournant par ses adversaires, lesquels voudront tous s'offrir le scalp de l'équipe sensation de l'année passée.