Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France, Brest attend le tirage au sort avec une certaine crainte. Les Brestois aimeraient éviter de retrouver le Paris Saint-Germain une quatrième fois dans le mois. D’autant que cette compétition représente un de leurs principaux objectifs.
Devant le tirage au sort prévu jeudi soir, Eric Roy et ses hommes seront particulièrement attentifs. Brest s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France après son succès arraché à Troyes (1-2) mardi. Mais l’entraîneur des Pirates sait que le parcours pourrait vite se compliquer en cas de nouvelle confrontation face au Paris Saint-Germain. « Je n’ai pas l’impression qu’on ait beaucoup de chance au tirage, globalement », a constaté le coach brestois, peu emballé à l’idée de défier les Parisiens en barrages de la Ligue des Champions après leur match de Ligue 1 samedi dernier (2-5 pour le PSG).
Eric Roy ironise
« On va attendre, on verra. Dans tous les cas, il est évident que si on pouvait recevoir au prochain tour ce serait bien aussi, parce qu’avec tous les matchs qui s’enchaînent c’est mieux d’être à domicile, a poursuivi Eric Roy. Ça sera un petit peu la volonté du tirage, mais bon, comme on ne nous écoute pas trop, on aura ce qu’on aura. Le PSG certainement, c’est notre meilleur ennemi maintenant. » Si l’ancien directeur sportif de Watford préfère en rire, cette Coupe de France n’est pas prise à la légère au sein du SB 29.
🗣 Eric Roy : "Contre le Real on pouvait poser notre jeu, pas contre le PSG. Aujourd'hui tout le monde court, attaque et défend. Ils avaient la possession et ont plus couru que nous. Ça ne leur garantit pas de gagner la Ligue des Champions, mais ils sont de sérieux prétendants." pic.twitter.com/0yKU7SiARw
— RMC Sport (@RMCsport) February 2, 2025
« Pour un club comme nous, c’est peut-être une compétition qu’on peut espérer gagner avec un concours de circonstances, a-t-il envisagé. En championnat c’est compliqué, la Ligue des Champions, c’est moins compliqué que le championnat je pense… Mais bon, ce sera difficile quand même. » On peut comprendre que les Brestois ne souhaitent pas croiser le Paris Saint-Germain à quatre reprises pendant ce mois de février.