Contre l’Olympiakos, les coup-francs du Brésilien Gerlado Wendel seront une des armes les plus dangereuses des Girondins. Revue de détail.
Cinq buts en trois matchs joués en 2010, les statistiques de Wendel pour cette nouvelle année partent du bon pied. Le gauche, de préférence. Car sur ces cinq buts, quatre ont été marqués sur coup de pied arrêté ; ce qui porte le total du Brésilien à 14 coup-francs placés au fond des filets avec Bordeaux. «Tireur de coup franc, c'est un talent inné. Chaque fois qu'il faut tirer, je me sens à l'aise, y compris sur les penalties. J'aime bien tirer près de la surface. Auparavant, je marquais beaucoup de 35 mètres en force, mais les gardiens se méfient et mettent plus de joueurs dans le mur. Près des seize mètres, ils peuvent placer cinq, six ou sept joueurs, si le coup franc est bien tiré, il va au fond. Il faut de la confiance, un peu de justesse», explique le milieu bordelais, véritable spécialiste en la matière.
Toutefois, si la qualité de ses coups de patte n'est plus à démontrer, Wendel peine à s’imposer définitivement dans le onze titulaire de Laurent Blanc. «En Europe, dans une saison, personne n'est un titulaire indiscutable. Depuis la reprise, j'essaie de démontrer que je suis capable de garder ma place, d'être important dans l'effectif, dans le groupe, même si parfois, on dit : ''Wendel, il n'est pas bon dans le jeu.'' Pour moi, le plus important, c'est d'être efficace», a-t-il avoué dans Sud-Ouest. Selon lui, le match en Grèce face à l’Olympiakos va lui permettre de jouer dans un registre plus familier : «Je suis là pour faire des efforts défensifs, pour aider le latéral et bien entendu participer au jeu. C'est cela mon profil. Mon rôle est un peu plus défensif dans un déplacement de Ligue des champions. À Turin et à Munich, il fallait à chaque fois que je bloque le côté droit de notre adversaire». Toutefois, si Wendel réussit à hausser son niveau de jeu, il est inutile de dire qu’il deviendrait un incontournable chez les Girondins. Si ce n'est déjà le cas.