Pour sa troisième finale de Coupe de la Ligue, Geraldo Wendel compte bien ramener le trophée du Stade de France, coûte que coûte.
Si Bordeaux n’est pas au meilleur de sa forme en ce début d’année, les Girondins ont su trouver les ressources pour se maintenir en tête de la Ligue 1, malgré des matchs et un calendrier difficiles. Pour Wendel, ce fighting spirit pourrait être la clé du match contre Marseille. «On est motivés, concentrés. On sait que tout le monde se sent concernés pour faire un bon match. On reste sur une sortie face à Lille où on a montré notre caractère. Ils ont ouvert le score mais l’équipe est restée costaude. Même quand on prend un but, on fait ce qu’il faut pour revenir. A nous de garder cet état d’esprit», a avancé le Brésilien, qui se retrouve de plus en plus régulièrement dans le onze type de Laurent Blanc.
Un mental de guerrier sera bien nécessaire contre l’OM, tant les Provençaux tiennent à ramener la Coupe de la Ligue dans la cité phocéenne. La disette de titres ces dernières années va probablement les surmotiver, et, avec l’engagement physique qui les caractérisent, la lutte risque d’être acharnée. «Contre l’OM ce ne sera pas facile. C’est notre adversaire le plus redoutable, avec Lyon. Ca fait un petit moment que les Marseillais ne gagnent pas de titre ou de trophée. Ils vont être très motivés. C’est à nous d’y répondre, d’être prêts», a averti Wendel, qui espère voir son équipe afficher une envie au moins équivalente : «Si ça doit aller aux tirs au but, on ira. L’important reste de rentrer avec la coupe à Bordeaux. Un trophée reste un trophée. C’est ça qui reste dans une carrière». Et pour le Brésilien de Bordeaux, ce serait un troisième exemplaire de la Coupe de la Ligue.
