Tandis que le tribunal de commercial de Bordeaux a demandé aux candidats au rachat du club de finaliser les offres pour jeudi 14h, les UltraMarines ne sont pas rassurés.
Dans moins de 24 heures, on en saura peut-être plus sur l’avenir des Girondins de Bordeaux, puisque L’Equipe explique que la Banque Rothschild qui doit étudier les offres des repreneurs a fixé à jeudi 14 heures la date limite pour affiner leurs offres. Ce timing serré tient compte à la fois du passage obligatoire du club au scapulaire devant la DNCG, mais également des calendriers de Ligue 1 et Ligue 2 qui pourraient être bouleversés si Bordeaux est contraint de déposer le bilan. Pour l’instant, le quotidien sportif indique que la banque chargée de réceptionner les dossiers a seulement deux offres de rachat, mais d’ici jeudi des rapprochements pourraient se faire afin d’avoir une vraie offre sérieuse. A la veille de cette date importante, les UltraMarines font entendre leur voix, car ils craignent que le délai imposé soit trop court et que finalement le Tribunal de Commerce décide d’un redressement judiciaire.
Dans un communiqué, les supporters girondins montent donc au créneau. « Alors que le rachat du FC Girondins de Bordeaux entre dans sa phase finale, nous souhaitons attirer toute votre attention sur un enjeu qui nous paraît déterminant autant que crucial. Plusieurs dossiers sont en lice. Nos investigations nous portent à croire que plusieurs d'entre eux sont très ambitieux, et qu'ils pourraient contribuer favorablement à ce que nous espérons tous, la renaissance de notre club. Seulement voilà : ces projets, contrairement à ce qui est avancé çà et là, ne sont pas bouclés, et ont besoin de temps pour être finalisés. Le risque de redressement judiciaire n'est donc toujours pas écarté. Une procédure qui pourrait entraîner une relégation : même si les statuts de la LFP ont été modifiés à notre avantage récemment, il reste encore le couperet potentiellement fatal de la DNCG. À travers ce court communiqué, nous exhortons tous ceux et toutes celles qui le peuvent politiques, institutionnels... -, à faire pression sur le tribunal de commerce afin que le redressement judiciaire ne soit pas prononcé, et qu'un délai soit accordé aux potentiels repreneurs. Il en va, nous le croyons, de la survie de notre club », préviennent les UltraMarines.