Placé en redressement judiciaire après sa rétrogradation administrative en National 2, Bordeaux a activé un plan social. Des dizaines de salariés ont officiellement été licenciés en début de semaine. De quoi provoquer la colère de nombreux supporters plus que jamais remontés contre le propriétaire Gérard Lopez.
Pour les Girondins, un éventuel retour au plus haut niveau s’annonce long et compliqué. Sans parler du défi sportif à relever pour l’équipe entraînée par Bruno Irles, Bordeaux devra surmonter ses gros problèmes financiers. Le club aquitain, qui tente par tous les moyens d’éviter la liquidation, a été placé en redressement judiciaire après sa rétrogradation administrative en National 2 cet été. Un plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) avait été annoncé en septembre, avec de nombreux licenciements prévus.
Aujourd’hui, plus de 80 salariés des girondins ont reçu leur notification de licenciement dans l’indifférence générale.
— Mapertui Isback (@soccerleak99) October 15, 2024
Pas un seul membre de la direction (future ex ou future tout court) n’était présent.
Des laches. Des petits. Définitivement pas à la hauteur d’un club mort
Ces dernières semaines, les salariés sous la menace sont pourtant restés sans nouvelles de leurs supérieurs. Du moins jusqu’au verdict apparu mardi. Comme pressenti, 80 salariés ont reçu leur lettre de licenciement. Un moment douloureux pour ces employés dont l’ancienneté dépassait parfois les 20 années, et qui n’ont même pas eu droit à la présence des dirigeants, ne serait-ce que pour leur rendre hommage. Autant dire que cette vague de licenciements, qui plus est dans ces conditions, ne va pas redorer l’image de Gérard Lopez.
Gérard Lopez s'enfonce
Au contraire, les supporters des Marine et Blanc sont encore un peu plus remontés contre le président et propriétaire, pointé du doigt depuis des années pour sa mauvaise gestion. « Au-delà du drame sur le plan sportif, nous n’oublions pas que cette chute a fait basculer la carrière et la vie de dizaines de salariés et prestataires historiques du club, qui se retrouvent aujourd’hui dans une précarité sociale sans nom », regrettait le groupe de la North Gate dans un communiqué adressé à l’homme d’affaires qui avait également plombé le LOSC.